【CHAPITRE 2】


" Epine ! Epine réveille toi ! " s'écria une voix dans les oreille du chaton, Epine ouvrit difficilement les yeux, une douleur atroce lui traversé la tête, il avait l'impression d'avoir était renverser par un monstre de bipède. Etrange vu qu'il ne savait pas quelle sensation cela provoqué, mais il n'était pas en état de ce poser des question.

Autour de lui, il entendait plusieurs voix inquiète, elle s'arrêtèrent toute lorsqu'une voix grave s'éleva au dessus des autres. 

" Arrêter de la collé et ramenez le à fléau, il décidera si il le garde ou pas " Epine frissonna en entendant les parole de Carcasse, son propre père n'allait tout de même pas le bannir de son groupe ? Si ?

Epine devait se ressaisir, coûte que coûte. Les mots de Carcasse résonnaient encore dans son crâne, aussi douloureux que la blessure à sa tête. "Ramenez-le à Fléau..." Ces paroles le glaçaient d'effroi.

Son père, si cruel et distant, n'hésiterait pas à le jeter dehors comme un déchet s'il le considérait inutile. Mais il ne pouvait pas se permettre d'échouer, pas maintenant. La peur était un poison, et il refusait de laisser ce poison l'envahir davantage.

Tandis que les autres chats l'entouraient, le poussant sans ménagement en direction du cœur du territoire de la tribu, Epine tenta de s'appuyer sur ses pattes tremblantes. Il chancela, mais ne tomba pas. Il ne tomberait plus.

Les ruelles sombres s'étiraient devant lui, lugubres et crasseuses. Les bâtiments bipèdes, délabrés, semblaient les surveiller, leurs ombres projetées par la lune semblant murmurer des menaces. Chaque pas était un supplice, mais il ne montrerait pas sa faiblesse. Pas devant eux.

"Regarde-toi..." cracha une voix familière derrière lui. Sang, son frère, avançait lentement, un sourire narquois étirant ses babines. "On dirait que tu es déjà à moitié mort."

Epine lui lança un regard noir, mais ne répondit pas. Chaque mot échangé avec Sang n'était qu'une bataille perdue d'avance.

Ils finirent par arriver dans une clairière entourée de carcasses de métal rouillé, vestiges abandonnés par les bipèdes. Fléau était là, assis sur un tas de ferraille, son collier de dents brillant faiblement à la lumière de la lune. Ses yeux, deux lames glacées, se posèrent sur Epine avec une indifférence mortelle.

"Alors, c'est lui ?" demanda-t-il d'une voix froide, presque désintéressée.

"Oui," répondit Carcasse en s'avançant. "Il s'est battu contre Vautour, mais il est faible. Trop faible pour mériter sa place ici, à moins que tu en décides autrement."

Epine sentit son cœur se serrer. Toute sa vie, il avait été invisible pour son père, réduit à l'ombre de Sang. Et maintenant, son avenir ne tenait qu'à un fil, suspendu à la décision d'un chef impitoyable.

Fléau sauta agilement de son perchoir et s'approcha lentement. Il tourna autour d'Epine, le jaugeant de son regard perçant, comme un prédateur prêt à juger si sa proie valait la peine d'être dévorée.

"Tu as fait couler le sang de Vautour," dit Fléau après un long silence. "C'est plus que ce que j'attendais d'un chaton comme toi."

Epine releva légèrement la tête, osant croire que cela pourrait jouer en sa faveur.

"Mais tu as perdu. Tu es faible. Et la faiblesse n'a pas sa place ici."

Une vague de panique envahit le jeune chat. Il ouvrit la bouche pour protester, mais aucun son n'en sortit.

Fléau fit un pas en arrière, sa queue battant l'air d'un mouvement lent et calculé. "Donne-moi une seule raison de te garder. Une seule."

Epine chercha désespérément quelque chose à dire, une justification, une preuve qu'il méritait sa place. Sa voix, rauque et tremblante, finit par briser le silence.

"Je... Je ne suis peut-être pas le plus fort. Mais je suis rapide. Et... et je peux apprendre."

Les oreilles de Fléau frémirent. Il s'approcha de nouveau, plongeant son regard acéré dans celui d'Epine. "Si tu survis à cette lune, peut-être. Mais ta vie ne m'appartient pas encore. Prouve-moi que tu en es fort."

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